Où es tu?

Bordel.

et repousser les limites.
Je ne sais pas à quoi je joue. Comme si.
J'attends quoi?

Et je m'effrite doucement. Je tombe chaque jour un peu plus. Je me relève. Mais je suis fatiguée de recommencer une nouvelle fois. L'envie de m'échapper pour de bon, juste pour une journée entière. Je voudrais m'offrir la ville et la nuit. Mais je n'ai la force de n'atteindre seulement que mon lit. Tenir debout malgré tout. Tanguer, et ce, sans m'enivrer. La fatigue me suffit pour retourner les pavés.

( quand vais-je finir par craquer pour de bon? )

des mois et des mois que je n'ai pas écrit. pourtant. j'ai tellement besoin d'écrire ma fatigue que je suis revenue ici.

(Ici ne sera plus très souvent mis à jour. Peut être pendant les vacances.)

Contempler le ciel chaque soir d'été. Et s'y perdre.

Chaque soir, le ciel est une nouvelle métamorphose. Au grès du vent, il se charge de nuages, se gorge de couleurs abandonnées par le soleil. Le ciel s'habille chaque soir d'une nouvelle robe faite de ces merveilles. Je voudrais que ces instants de magie durent une éternité. C'est une porte ouverte sur le rêve.

une infinité de moutons peuplait le ciel ce soir là

Louise, nos ciels se sont croisés à quelques jours d'intervalle...

Je suis absente. Absente dans mes regards, mes gestes et mes mots.
J'oublie qui je suis. Je fuis l'instant fatidique, celui où il faudra relever la tête, choisir entre un oui et un non. Je m'invente des lendemains. Sans papiers, ni rien. Juste de quoi écrire, pour me souvenir.
A mon poignet l'heure tourne. Moi aussi. Je me bats contre un vent violent, inutile, ce vent n'existe plus que dans mes souvenirs. J'ai beau essayer de remonter la pente, rien à faire, je m'envole. Et je tombe. J'essaie d'étouffer mes cris. Je les retiens au fond de ma gorge. Ils retournent se tapir au fond de mon ventre. Ils tournent toute la nuit jusqu'à ce que je m'endorme. En vain.

Une fenêtre ouverte sur le ciel. L'ailleurs se devine à l'horizon. Un monde où l'on se rapproche du ciel à chaque pas. Les battements de ton coeur pour seul signe de vie. Nul écho dans la pureté du vide. La fragilité de ta silhouette qui ondule dans le vent. Laisser son regard se perdre dans les sommets. Tout là haut. Redescendre mais avec la promesse de revenir un jour effleurer les contours des nuages.

Fascination ou vertige?